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Pour votre dernière pensée, malheureusement, il est certain que je ne lirai plus jamais d'oeuvre de cet auteur car outre ce livre, sa personnalité, découverte par après, m'a tout bonnement écoeurée et j'y ai vu l'écho de ce que cette lecture m'a fait ressentir: un égo surdimensionné qui s'écoute et se pense supérieur (surtout vis à vis de ces lecteurs/lectrices quand on voit son comportement en salon...). Mais c'est un autre débat. Mon incapacité à apprécier cette lecture ne tient pas, pour moi, à une incompréhension du génie puisque j'aime généralement perdre mes repères en lecture (voir Vita Nostra), être bousculée par la narration (Stone Junction, Kra, etc) et surtout découvrir de l'originalité. Mais Les furtifs n'en contient pas à mon sens, hormis l'utilisation absolument détestable de la langue et l'omniprésence de ces symboles très agaçants dans leur non sens absolu. L'univers d'anticipation et la critique sous-jacente sont des choses déjà lues/vues 100 fois et qui prennent ici le pas sur la forme malheureusement. Ce qui m'a poussé à arrêter c'est ce sentiment, partagé par beaucoup, d'un auteur qui joue au génie sans en avoir le talent et qui offre un mélange poisseux souvent absurde de sens. Ceci et le fait que les personnages sont terriblement mal construits dans un univers manichéen qui manque de nuances mais qui correspond à la pensée absolue de l'auteur qui est toujours persuadé de son bon savoir. Mais je suis ravie que vous l'ayez apprécié, et son quota de ventes suggère que le monsieur n'a pas à se soucier d'un avis comme le mien (il n'en a d'ailleurs rien à faire). Je regrette juste que la seule porte d'entrée de la SFFF dans les médias mainstream soit cet homme et Werber (dont on devra sans doute aussi éviter de parler ^^). Il y a de vrais chef d'oeuvres, des autrices et auteurs qui, en SFFF, sont des véritables génies. Qu'elles et ils soit masqué.e.s par Damasio me révulse, c'est tout. Veuillez m'en excuser.