Monstres Academy

Premier préquel d’une série chez Pixar, Monstres Academy est paru 11 ans après Monstres & cie et revient aux années de fac de vos monstres préférés: Bob Razowski et Sully. Les rennes ont été confiées cette fois à Dan Scanlon, réalisateur du court-métrage sur Cars: Martin et la lumière fantôme.

Sympa mais pas autant que le premier! Je suis, pour une fois, assez d’accord avec les critiques de la presse. Bien que ce préquel soit toujours aussi drôle et fantasque que son prédécesseur en 2002, il lui manque quelques ingrédients pour surpasser l’original. Premièrement, et c’est inévitable, l’originalité lui fait défaut. Le monde des monstres ne nous est pas inconnu, et de fait, les blagues fonctionnent toujours mais avec moins d’impact. De plus, et c’est le point le plus important pour moi, il manque de tendresse et d’émotion, qui étaient apportés dans Monstres & cie par le personnage terriblement mignon de Bouh. Sans elle, ou son équivalent, Monstres Academy est « bouh-coup » moins attachant (je remercie mon cher et tendre pour ce jeux de mots digne d’un nom de salon de coiffure ^^).

Malgré tout, ne vous méprenez pas, j’ai passé un excellent moment à regarder ce deuxième opus au monde des monstres. C’est un réel plaisir de retrouver Bob et Sully (et quelques autres personnages cultes de Monstres & cie). L’histoire est fun, le rythme soutenu et il mérite vraiment le coup d’oeil si on souhaite voir un bon Pixar. Et ce Bob Razowski petit est terriblement choupinet! Et même si il ne m’a autant accroché que le premier, sans effectuer de comparaison je dois avouer qu’il est plutôt chouette.

En bref, si vous voulez retrouver ou découvrir (on ne sait jamais!) Bob & Sully dans leur jeunesse survoltée et passer un bon moment de rigolade sans prise de tête, alors Monstres Academy est fait pour vous.

Bande-annonce:

"Même quand il n’était qu’un tout petit monstre, Bob Razowski rêvait déjà de devenir une Terreur. Aujourd’hui, il est enfin en première année à la prestigieuse université Monstres Academy, où sont formées les meilleures Terreurs. Son plan de carrière bien préparé est pourtant menacé par sa rencontre avec James P. Sullivan, dit Sulli, un vrai crack qui a un don naturel pour Terrifier. Aveuglés par leur désir de se prouver l’un à l’autre qu’ils sont imbattables, tous deux finissent par se faire renvoyer de l’université. Pire encore : ils se rendent compte que s’ils veulent que les choses aient une chance de rentrer dans l’ordre, ils vont devoir travailler ensemble, et avec un petit groupe de monstres bizarres et mal assortis…"